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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 3, 1763.djvu/248

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Histoire

Lettres, l’une du vieux Chevalier Meredith à Miss Byron, l’autre d’elle, en réponse, apprennent à Miss Selby, que M. Fouler, toujours éperdument amoureux, mais sans espérance, a renoncé au mariage ; que l’Oncle & le Neveu, dans un transport d’affection & d’estime pour Miss Byron, pensent à se défaire en sa faveur d’une partie considérable de leur bien, pour justifier la qualité de Pere, qu’elle a donnée à l’Oncle, & celle de Frere, qu’elle veut donner au Neveu : mais, dans sa réponse au vieux Chevalier, elle emploie de fort bonnes raisons, pour lui ôter cette pensée. Bien entendu qu’en partant de Londres, elle promet d’entretenir un commerce de Lettres avec ses meilleurs Amis, sur-tout avec Mylady G… Ensuite la scene changeant par son départ effectif, elle écrit du Château de Selby. Sa premiere Lettre contient un long détail de sa route, depuis qu’elle a quitté ses conducteurs à Dunstable, où son Oncle, sa Tante & sa Cousine Selby étoient venus au-devant d’elle. Elle a rencontré tous ses anciens Amans, c’est-à-dire, les Greville, les Fenwick, les Orme. Ils n’ont pas manqué de se trouver sur son chemin, pour lui renouveller leurs adorations. Elle peint l’état où elle a retrouvé sa famille, & tout ce qu’elle croit capable de plaire aux Amis qu’elle a quittés. Leurs réponses roulent sur ce qui se passe dans son absence à Londres & parmi eux. Celles de Mylady sont d’une longueur étonnante, & font admirer la fé-