Aller au contenu

Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 3, 1763.djvu/312

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
102
Histoire

tres de Mylady G… à Miss Byron, qui contiennent le récit de ses quérelles avec son Mari, & d’autres incidents domestiques. On doit être averti que Miss Byron étoit retournée dans sa Famille. Mylady G…, qui ne peut vivre sans elle, prend à la fin le parti de s’y rendre aussi ; & de là elle écrit à sa Sœur Mylady L…, tout ce qu’elle voit d’agréable autour d’elle, c’est-à-dire, les excellentes qualités des Parens de son Amie, & les plaisirs qu’on ne cesse pas de lui procurer. La langueur de Miss Byron est décrite avec tout l’intérêt d’une vive amitié. Son mal n’est inconnu à personne, & la vertueuse noblesse de ses sentimens le fait respecter. Enfin trois Lettres du Chevalier arrivent au Docteur Barlet.

LETTRE LXXV.

Le Chevalier Grandisson à M. Barlet.

Florence, 5 & 16 juillet.

Je ne compte pas moins de trois semaines, depuis la date de ma derniere Lettre ; mais cet intervalle n’a pas été sans agrément pour moi. J’ai reçu des nouvelles de tous mes Amis d’Angleterre & de France ; & celles qui me sont venues de Boulogne par le Prélat, le Pere Marescotti & M. Lowther, ont toujours été des plus heureuses. Le Prélat