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Page:Richepin - Les Caresses, Charpentier, nouv. éd.djvu/108

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les caresses

XII

réveil


Nous avons été des gens sages
Cette nuit, je ne sais pourquoi.
Or, ce matin, je sens en moi
Des éternités de nuages.

Toi-même sur ton front vermeil
Tu gardes des reflets nocturnes,
Et tes yeux sont comme des urnes
Où fume un restant de sommeil.