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Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/221

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ANAPHYLAXIE CHRONIQUE

et vient, semble à peu près guéri, quoique la diarrhée et le ténesme rectal continuent. Malgré cette apparente guérison, quelques heures après le chien redevient très faible, ne pouvant se lever, avec des hémorrhagies intestinales profuses, l’inertie absolue, l’insensibilité et l’hypothermie.

Selon toute vraisemblance, il meurt des lésions (visibles ou non) qu’a produites le poison apotoxique. Sublatā causā non tollitur effectus. L’atteinte portée au chimisme de la cellule nerveuse a été si grave que celle-ci ne peut plus revenir à son état normal, encore que le poison qui l’avait offensée ait disparu.