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Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/47

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SYMPTÔMES DE L’ANAPHYLAXIE

le voit d’abord s’ébrouer, secouer la tête à divers reprises, comme s’il avait dans les oreilles quelque objet incommode ; puis il se gratte la tête, les flancs, à diverses reprises, parfois avec frénésie ; quelquefois même il se frotte le museau contre le sol et se roule par terre.

Un phénomène plus constant que le prurit, c’est l’accélération de la respiration, qui, sans être asphyxique ou dyspnéique, comme dans les formes graves, témoigne toujours, par changement dans le rythme et dans l’amplitude, que le poison a porté son action sur le système bulbaire.

En même temps, la pression artérielle baisse beaucoup (plus ou moins, suivant l’intensité générale de la réaction anaphylactique). En même temps aussi, il y a une congestion intestinale. Cet abaissement primitif de la pression artérielle, que j’avais en 1902 indiqué comme étant le critérium de l’action anaphylactique, a été constaté depuis par tous les physiologistes, par