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Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/52

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L’ANAPHYLAXIE

meurt au bout de trois, quatre, cinq, six heures (presque jamais en une heure ou deux) sans avoir pu se relever de l’endroit où il s’était affaissé, avec une diarrhée hémorrhagique intense.

J’ai indiqué plus haut que, dans des cas très exceptionnels, il y avait des contractures et des convulsions.

Même quand le chien a pu se relever du choc anaphylactique, et tant bien que mal regagner sa niche, il va parfois mourir dans la nuit par les progrès de l’hémorrhagie intestinale et par l’affaiblissement général de son système nerveux.

Même, dans certains cas, il peut mourir d’anaphylaxie chronique, c’est-à-dire le deuxième ou le troisième jour. Peut-être est-ce par la lésion intestinale qui résulte de l’hémorrhagie, peut-être parce qu’il s’est produit dans le système nerveux central des lésions graves (congestions ? hémorrhagies ? ) qui sont irréparables.

Au moment de l’anaphylaxie aiguë, il