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Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/68

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L’ANAPHYLAXIE

l’état convulsif. Friedemann (Munch. med. Woch., 1907) a fait remarquer qu’il y a une forte hyperalgésie de la peau. Quand la dose de sérum est forte, la plupart des animaux meurent en peu d’instants par une paralysie respiratoire. Ceux qui ne meurent pas restent quelque temps encore avec le poil hérissé, mais bientôt ils se rétablissent, et le lendemain ils semblent tout à fait normaux. »

Dans l’histoire de l’anaphylaxie du cobaye, les réactions varient notablement suivant le procédé expérimental.

On peut faire l’injection : 1o dans le péritoine ; 2o sous la peau ; 3o dans le cerveau ; 4o dans le cœur ; 5o dans la veine jugulaire.

A. L’injection péritonéale est très facile ; elle a de réels avantages : jamais par elle-même elle ne provoque d’accidents, car on ne pique jamais l’intestin qui fuit devant l’aiguille.

En outre, le procédé est tellement facile qu’on peut inoculer en une heure une