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Page:Richet - L’Anaphylaxie, 1911.djvu/88

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L’ANAPHYLAXIE

anaphylactisant pour conclure qu’il n’y a pas eu, dans leur alimentation, des substances capables de développer un état anaphylactique spécial contre le sérum de cheval. Aussi cette constatation, qui a été formellement établie, nous paraît-elle de la plus haute importance pour prouver que, par l’ingestion alimentaire de viande de cheval, on peut provoquer un certain état anaphylactique vis-à-vis le sérum de cheval.

En tout cas ces réactions à l’injection première sont exceptionnelles. Au contraire la réaction à l’injection seconde est constante.

Pirquet et Schick distinguent la réaction immédiate et la réaction tardive.

La réaction immédiate (pour l’injection seconde) se produit parfois un quart d’heure seulement après l’injection (urticaire, vomissements, prurit, état comateux et nauséeux). C’est dans des cas hautement exceptionnels que, chez des individus n’ayant pas reçu d’injection première, il y a une réaction immédiate.