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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/226

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d’éléphants. Nous ne pouvions pas l’évaluer, car nous ne voyions pas la profondeur de cet amas ; mais je comptai au moins quatre ou cinq cents pointes qui dépassaient. Cette seule trouvaille suffisait à enrichir l’un de nous. C’était peut-être le magasin d’ivoire d’où Salomon avait tiré de quoi faire ce trône incomparable où il siégeait pour juger son peuple.

Une vingtaine de boîtes peintes en rouge et fermées attirèrent aussi nos regards.

« Ah ! voici les diamants ! » s’écria sir Henry.

Un des coffres avait été ouvert. Je plongeai la main par l’ouverture et je la retirai pleine, non pas de diamants, mais de pièces d’or d’une forme toute particulière.

« En tout cas, dis-je en remettant l’or, nous ne nous en irons pas les mains vides. S’il y a là deux mille pièces, et autant dans les autres coffres, c’est déjà quelque chose.

— C’était peut-être, dit Good, l’argent préparé pour payer les travailleurs ; la caisse était bien pourvue. Mais… et nos diamants ? Est-ce