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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/228

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Que de temps s’était passé depuis que le trésorier avait apposé son cachet ! Le coffre était rempli de diamants ! Pas d’erreur possible ! C’était bien ce toucher savonneux du diamant brut ! Le troisième coffre n’était qu’à moitié plein, mais c’étaient de grosses pierres triées et choisies.

« Eh bien ! dis-je avec un soupir de satisfaction, nous pouvons nous dire riches ! Monte-Christo n’était qu’un indigent en comparaison.

— Nous allons rendre ces diamants communs comme le strass, dit Good.

— Mais, d’abord, il faudrait les avoir tirés d’ici, » objecta sir Henry avec son gros bon sens.

Nous nous regardions tout pâles, à la lueur de cette méchante lampe vacillante ; nous avions plutôt l’air d’être des voleurs en train de dévaliser une victime que des hommes qui viennent de faire la plus riche des trouvailles.

« Ah ! ah ! ricanait la mégère, tournant comme un vampire autour de la salle ; vous les avez vos pierres ; amusez-vous avec ; faites-les couler dans vos doigts ; mangez-les, buvez-les ! Ah ! ah ! »