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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/239

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tagnes neigeuses et chassait la nuit des vallées.

« Nous ferons bien de déjeuner, dis-je, nous avons besoin de nos forces.

— Pourquoi faire ? répondit Good, plus tôt ce sera fini, mieux ça vaudra.

— Non, dit sir Henry, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Mangeons ! »

Nous nous distribuâmes, à tâtons, chacun une portion de biltong, et nous prîmes un peu d’eau.

« Nous pourrions peut-être nous faire entendre si nous criions assez fort auprès de la maudite porte à coulisse, suggéra Good.

— Il n’est pas probable qu’un son pénètre à travers une telle épaisseur de rocher, dit sir Henry, et, en admettant la chose, nous ne pouvons pas espérer beaucoup de secours de ces messieurs attablés depuis des siècles à leur festin funèbre.

— Essayons toujours, dis-je, histoire de dire que nous n’avons rien négligé ! »

Nous nous glissâmes en tâtonnant le long du passage étroit. Nous nous mîmes en devoir de