Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/24

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« Croyez-vous ? dis-je.

— Je ne crois pas, je suis sûr ; vous pouvez être certain que, si le bateau avait roulé comme l’indique ce pendule, nous aurions fait une culbute que nous n’aurions pas recommencée ! Ces vaisseaux marchands !… Il y a toujours une incurie ! »

La cloche du dîner sonnait et je n’en fus pas fâché, car, lorsque les officiers de la marine royale se mettent à déblatérer contre la marine marchande, ça ne finit plus ; il n’y a que la marine marchande qui puisse leur rendre des points.

À table, le capitaine Good prit place vis-à-vis de moi ; sir Henry était à côté de son compagnon.

Le capitaine entama la conversation sur des sujets qui m’étaient familiers : on parla de chasse, d’éléphants…

« Vous êtes en bonnes mains, dit un de mes voisins au capitaine, personne ne saurait vous renseigner aussi sûrement que le chasseur Quatremain. »

À ce mot, sir Henry leva la tête.