Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/259

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libre accès aux trésors, je n’ose pas dire que notre cupidité réveillée ne nous eût pas poussés à nous en approprier autant que possible ; mais l’embarras du choix ne se présenta pas. Nous ne découvrîmes pas la moindre fissure dans le roc, pas la plus petite fente à l’endroit où nous pensions qu’était la porte ; la masse rocheuse et uniforme ne nous divulgua pas trace de son secret. Nous dûmes ressortir aussi ignorants qu’à notre entrée. Les trésors ensevelis dans la montagne sont là pour jamais avec le corps de cette jeune fille, morte si malheureusement.

Ensuite, nous essayâmes de retrouver le trou de chacal qui nous avait si bien servi. Autant chercher une aiguille dans un tas de foin. Il y avait des centaines de trous identiques. Les buissons s’étaient redressés après notre chute, rien ne distinguait un trou d’un autre. Force nous était d’abandonner notre recherche. Nous n’avions pas encore trop le droit de nous plaindre ; mes poches étaient pleines de diamants, et, quoique, en dégringolant du puits, j’en eusse perdu