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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/297

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plit le fossé est en dedans du mur et bouillonne au sommet de la colline, été comme hiver.

« J’ai d’ailleurs des provisions pour quatre mois dans la maison. Nous soutiendrions donc très bien un siège. »

À son tour, Mme Mackenzie fait les honneurs de son domaine, le parterre, rempli de roses, de gardénias, de camélias venus d’Angleterre. Une plate-bande est consacrée aux superbes plantes bulbeuses du pays collectionnées par la petite Flossie, fille du missionnaire.

Le milieu du jardin est occupé par une fontaine ; elle jaillit de terre et tombe dans le bassin construit pour recevoir les eaux, qui, en débordant, sont conduites par des canaux dans les jardins inférieurs qu’elles irriguent. Tout cela est fait avec beaucoup de soin, et même avec goût. La maison elle-même, élevée d’un seul étage et couverte en tablettes de pierre, est décorée d’une véranda ; les bâtiments qui la composent décrivent un carré au centre duquel se dresse un arbre énorme du genre conifère, dont de nombreuses variétés poussent sur les hautes terres de cette partie de l’Afrique. Cet arbre, qui se dresse bien à trois cents pieds au-dessus du sol, sert de point de