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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/59

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revolvers. Toutes nos armes étaient du même calibre, précaution utile pour que les mêmes cartouches pussent servir à chacune d’elles. Enfin, venait la question des domestiques. Il ne fallut pas longtemps pour trouver un guide et un conducteur. Je choisis deux Zoulous dont j’étais sûr. Ce n’était pas assez. Il me fallait encore trois domestiques braves et de confiance, puisque, dans maintes occasions, notre vie serait entre leurs mains. J’arrêtai un Hottentot du nom de Ventvogel et un petit Zoulou appelé Khiva. Celui-ci parlait anglais, et Ventvogel était un des meilleurs spoorers (traqueurs) qu’on pût rencontrer. Il était honnête, infatigable, robuste. Je ne lui savais qu’un défaut, celui qui est commun à toute sa race, l’ivrognerie ; devant une bouteille de rhum, Ventvogel ne connaissait plus personne. Mais, comme nous ne comptions pas lui offrir la tentation des cabarets et des débits de vins, son faible ne tirait pas à conséquence.

Le troisième serviteur était introuvable. Nous résolûmes de partir quand même, nous fiant à