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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/119

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guissamment sa tête, tantôt sur l’une & tantôt sur l’autre, en réchauffant leur sein de ses larmes. Ces belles Ondines employerent ce qu’elles purent de plus consolant pour calmer sa douleur, ensuite elles lui ôterent le mauvais sarrau de toile dont la méchante Fée l’avoit couverte, pour la revêtir d’une robe de gaze, d’un verd de Mer glacé d’argent, presserent ses cheveux dans leurs mains, qu’elles laisserent retomber en ondes sur son sein ; puis s’appercevant, au soulévement des Ondes, de l’arrivée du Prince Verdoyant, elles se retirerent par respect.

Tramarine surprise de les voir rentrer dans la Mer, s’ap-