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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/124

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rables que vous m’avez conservés, du moins jusqu’au moment que vous en fîtes la confidence à Céliane, ne rougissez point, ma Princesse, d’avoir fait l’aveu d’un feu légitime ; j’étois présent à vos yeux dans cet instant, & du fond de ce ruisseau, formé exprès pour vous renouveller le souvenir des nœuds que l’amour devoit serrer, j’y admirois votre candeur, la piété de vos sentimens, & je fus prêt vingt fois de me montrer : mais outre que la présence de Céliane y mettoit obstacle, c’est que je n’avois point encore obtenu de mon pere la place que je me propose de vous faire occuper ; cependant je ne puis ab-