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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/13

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par son air triste, que les prédictions n’étoient pas favorables à la Princesse, lui ordonna si positivement de ne lui rien cacher, sous peine de la vie, que le Ministre se vit dans la nécessité d’obéir. C’est avec bien de la douleur, Seigneur, lui dit-il, que je me vois contraint d’annoncer à votre Majesté les funestes décrets que l’Oracle a prononcés sur la destinée de la Princesse Tramarine. Je voulois épargner à votre Majesté la douleur de l’entendre ; la voici :

Cet enfant, en prenant une forme divine,
Ne reverra son pere qu’après sa ruine.

Mais, Seigneur, ajouta le Ministre, votre Majesté n’i-