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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/136

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mé tout ce qui est dans l’Univers ; c’est par sa toute-puissance que nous régnons sur les Ondes. Puis s’adressant à son fils, d’une voix qui fit trembler les voûtes de son Palais, & qui, en gonflant tout l’Océan, annonça une furieuse tempête : Comment, Prince, avez-vous osé me surprendre, en faisant choix d’une Payenne pour la faire participer à l’immortalité par une union qui ne se peut plus rompre ?

Le Prince Verdoyant qui s’apperçut que Tramarine étoit interdite & tremblante, n’osant plus lever les yeux, dit au Roi des Ondins pour appaiser sa colere : Seigneur, vous n’ignorez pas que l’Amour est