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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/141

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évanouie, & les femmes, commises pour garder la Princesse, s’empressoient pour la secourir ; leur trouble & leur inquiétude paroissoient dans leurs yeux. Revenue de cette foiblesse, elle la vit leur raconter son malheur ; son discours étoit interrompu par des sanglots, ses larmes couloient en abondance, & il sembloit que ses mêmes paroles se traçoient sur la glace. Toutes les femmes de la Princesse, présentes à ce récit, paroissoient au désespoir ; mais l’état déplorable où se trouvoit la malheureuse Céliane, ne leur permit pas de la gronder sur sa négligence. Elle vit arriver ensuite La Fée Bonine qui, instruite