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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/146

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pour toujours de la vûe d’une Princesse aimable, qui devoit faire l’ornement de la Cour, & à laquelle elle se proposoit de remettre dans peu le gouvernement de l’Etat, sentant que ses forces s’affoiblissoient chaque jour. N’eût-elle pas été assez punie, ajouta Pentaphile, d’ignorer le sort du Prince son fils, sans espérance d’en apprendre jamais aucune nouvelle ? D’ailleurs le Roi de Lydie peut se repentir de l’avoir privée des droits qu’elle a à sa Couronne : ne peut-il pas aussi me la redemander pour former quelques alliances utiles à son Royaume ? C’est contre ma volonté qu’on a prononcé son exil, & l’on n’a pas eu assez