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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/149

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me du Gouvernement, en donnant entrée dans le Royaume à de nouveaux usages.

Ce discours adroit n’empêcha pas la disgrace de la Chanceliere. Ses ennemies, jalouses du pouvoir qu’elle avoit usurpé, ne manquerent pas de profiter de ces circonstances pour achever de la noircir dans l’esprit de leur Souveraine. Plusieurs Mémoires lui furent présentés, où il étoit prouvé que la Chanceliere n’avoit animé les Magiciennes contre la Princesse, que dans la vûe de s’emparer de toute l’autorité ; les brigues qu’elle fomentoit depuis long-tems dans les Troupes, ne tendoient qu’à se faire donner l’administration du