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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/152

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saisissant de cette Criminelle, lui dévoroient les entrailles, l’un s’attachoit à lui ronger le cœur, d’autres attaquoient différentes parties de son corps ; &, par un prodige inoui, loin que ces cruautés lui ôtassent la vie, elle sembloit se renouveller par ces souffrances. C’est ainsi, dit le Génie Verdoyant, que tous les Criminels d’Etat, qui ont abusé de la confiance de leur Maître en vexant ses peuples, doivent souffrir pendant plusieurs siécles.

La Princesse, continuant ses observations sur le Royaume de Castora, remarqua qu’on venoit de nommer, pour occuper la place de Chanceliere, une femme d’un mérite distin-