Aller au contenu

Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/165

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se trouvant sans cesse à portée d’admirer chaque jour les singulieres beautés renfermées dans le Sallon des merveilles ; ce fut donc afin de la fortifier dans leurs maximes & dans leurs loix que ce voyage fut ordonné.

Il est à présumer que, quoique Tramarine fût la plus parfaite de toutes les femmes, elle n’avoit pas encore acquis les vertus & les dons dont les Génies sont doués dès leur naissance ; & que, malgré les grandes dispositions qu’elle avoit pour les Sciences, ce ne fut qu’après bien des années qu’elle fut remplie de ces talens admirables qui ne sont accordés