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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/48

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elle-même établi de nouvelles Loix, c’étoit attaquer les fondemens de l’Etat en tolérant de pareils abus, qu’il falloit un exemple frappant, & qu’il étoit fâcheux qu’il tombât sur la Princesse qui, quoique mieux instruite que les autres avoit peut-être un peu trop compté sur l’impunité de son crime, par la grandeur de sa naissance, ce qui la rendoit encore plus coupable. Les sentimens des autres furent partagés ; mais la pluralité opina pour l’exil.

Cependant Bonine qui étoit une des plus savantes, & celle en qui la Reine avoit le plus de confiance, employa son éloquence pour combattre les