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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/58

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ce discours s’adresse ? Vous ignorez sans doute jusqu’où s’étend mon pouvoir ; mais, pour vous punir de votre témérité, je me retire & vous abandonne ; d’autres que moi vous instruiront de votre sort.

Il fut heureux pour Tramarine que Céliane se trouvât présente à cette conversation. Quoi, Madame, dit-elle à Bonine ! Vous qui êtes la bonté même, auriez-vous la cruauté d’abandonner la Princesse ? Loin de vous fâcher de sa vivacité, vous devez plutôt en tirer des conséquences favorables à son innocence : convenez du moins qu’il est bien humiliant pour une jeune Princesse, dont la conduite a tou-