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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/102

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dans le tems qu’ils se préparoient à un spectacle usité chez cette Nation, lorsqu’il s’agit de marier la fille aînée de leur Roi, parce que ce n’est ni le rang, ni la qualité qui la peut obtenir, c’est à la valeur & à l’intrépidité du courage qu’on l’accorde : ce spectacle étoit annoncé depuis long-tems en faveur de la Princesse Amasis. Cette Princesse n’étoit pas douée de graces, ni de beauté ; & la difformité de son corps sembloit rendre son union moins précieuse.

Il est d’usage de subir des épreuves terribles pour obtenir l’alliance du Roi. Personne ne s’étoit encore présenté pour Amasis. Son portrait rebutant,