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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/109

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faisoit périr ce jeune Chevalier ! Voilà donc ce que produisent de vains honneurs ; on court après une chimere que la mort vous dérobe en un instant : car ce ne peut être l’Amour qui lui fasse desirer la possession d’une Princesse qui, malgré sa difformité, n’aura peut-être encore pour lui que des hauteurs & du mépris. Hélas, quelle sera sa destinée ! Ne craignez rien pour lui, dit Verdoyant, il sera vainqueur ; ses armes sont invulnérables, un Génie supérieur le protége.

Le Chevalier s’avança à l’instant d’un air fier & intrépide au devant de la premiere porte, dont l’entrée était défen-