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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/113

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mence à désespérer de pouvoir vaincre ce furieux animal, par un mouvement de désespoir, lui lança son sabre dans l’instant que le Monstre, en ouvrant une gueule énorme, s’élançoit pour le dévorer. Le sabre lui ouvrit la gorge, & il en sortit une si grande abondance de venin, que l’air, qui en fut infecté, fit tomber le Chevalier sans connoissance.

Tramarine, pénétrée de douleur de cet accident, pria le Prince Verdoyant de le secourir ; ce qu’il fit sans se rendre visible. Le Génie lui ôta d’abord son casque, afin de lui faire prendre d’un élixir merveilleux, qui ranima sa vigueur & fortifia en même tems