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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/120

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misphere. Alors le Chœur, rempli d’ardeur & d’allégresse, allume les torches nuptiales, en invoquant le Dieu de l’Hymen auquel l’Amour fournit ses traits dorés ; & ce fut au flambeau de ce Dieu qu’il alluma sa lampe durable, & que, se soutenant sur ses ailes de pourpre, il se plaît à régner avec lui. Ce n’est que par cet accord de l’Amour avec son frere l’Hymen, qu’on trouve la raison, la fidélité, la justice & la pureté ; & ce n’est que par l’Hymen que les nœuds du sang, les douces liaisons de pere, de fils & de frere, peuvent se former, lui seul préservant des