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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/122

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voir d’autres objets que ceux qui paroissent devant lui ; il se trouble, ses cheveux se hérissent, son visage s’enflamme, &, élevant ses bras, il les tient immobiles ; sa voix s’arrête, il ne respire plus qu’à peine, il est hors d’haleine, & paroît ne pouvoir renfermer au dedans de lui l’esprit divin qui l’agite.

Ô heureuse Princesse, dit-il dans son enthousiasme ! Que vois-je & quel est ton bonheur ? Dieux, couronnez votre ouvrage ! Et toi, poursuivit-il en s’adressant au Chevalier, noble Etranger dont les travaux ont surpassé ceux de tous les Mortels, puisse le