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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/129

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tion, & à mille autres sentimens que ses vertus, sa beauté & la majesté de sa taille inspiroient.

Il est vrai qu’Amasis parut dans cette Cour comme un nouvel Astre ; il sembloit que l’Amour & les Graces eussent pris plaisir à la former : une taille fine & déliée, un tour de visage admirable, des traits fins & délicats où la sagesse, la candeur & la modestie étoient peintes, ce qui la rendoit encore plus belle ; non qu’elle eût cet air farouche qui fait fuir les Amours & ternit la beauté, mais cette pudeur douce, innocente & enfantine, qui inspire le respect en même tems qu’elle enflamme