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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/13

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de ses Peuples ? Ne pourroit-on pas encore la marier à quelque Prince étranger, assez puissant & assez ferme pour la réduire à l’obéissance ? Le Grand Turc, ou le Grand Kan de Tartarie, me paroîtroit assez son fait. Il est vrai, dit Verdoyant, mais ils l’ont refusée ; cependant on vient de nommer des Plénipotentiaires pour traiter de la Paix, ils ont ordre de proposer le mariage de la Géante avec Philomeodragon qui, comme vous sçavez, est un grand Magicien & un Géant des plus monstrueux qui ait jamais paru. On espere que la Princesse pourra se rendre aux vœux de ses Peuples, & que ce mariage les délivrera