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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/136

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à ma Couronne, vous allez désormais partager mon Trône ; je vous en crois d’autant plus digne, que les Dieux semblent n’avoir opéré un aussi grand miracle qu’en faveur de vos travaux ; je reconnois à-présent que la vérité, la raison, la sagesse & la modération, seront toujours vos régles, ainsi nous ne pouvons jamais être opposés de sentimens. Le Prince ne put répondre à cet éloge que par une profonde inclination.

Le Roi fut ensuite conduit à son char avec la Princesse Amasis, pour aller renouveller leurs offrandes & leurs sacrifices en l’honneur du Soleil, auquel on dédia le magnifique