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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/138

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Reine, il lui témoigna, avec beaucoup de dignité, combien il étoit sensible au bonheur dont il alloit jouir, bonheur d’autant plus grand, qu’il lui procuroit l’avantage de partager ses soins entre deux Princesses si dignes l’une de l’autre, & de procurer à toutes une liberté, dont il étoit très-persuadé qu’elles n’useroient que pour faire les délices d’une union formée par les Dieux mêmes.

Le Roi, de retour du Temple, remit la Princesse Amasis à son illustre époux, en le comblant de mille marques d’estime & d’amitié auxquelles le Prince répondit avec beaucoup de respect. L’Amour pa-