Aller au contenu

Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/144

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

prit tout-à-coup toute sa plénitude ; leur humiliation disparut, lorsqu’ils apprirent qu’il ne falloit pas moins qu’un demi Dieu pour avoir pu remporter d’aussi grandes victoires en si peu de tems. Ainsi toutes les merveilles que le Prince venoit d’opérer augmenterent de prix à leurs yeux ; & cet Etranger, à qui d’abord ils trouvoient humiliant d’obéir, ne pouvoit plus que les combler d’honneur & de gloire, dès qu’il fut reconnu pour le petit-fils du Souverain des Ondes.

On vit alors briller dans les yeux d’Amasis la joie & la satisfaction, qu’un bonheur si peu attendu produisit dans son