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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/25

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noit que de l’amour que le perfide Pencanaldon avoit pris pour la Reine, parce qu’il se flattoit qu’après m’avoir vaincu, il ne lui seroit pas difficile de séduire l’esprit de la Reine Cliceria, en lui proposant de partager avec elle son Royaume, & de la laisser disposer entièrement de mes Etats qu’il venoit de réunir à sa Couronne, ne faisant aucun doute qu’étant son prisonnier, il ne me forçât à la répudier lorsque je croirois ne pouvoir obtenir ma liberté qu’à ce prix. Ainsi, aveuglé par sa passion, il ne crut point trouver d’obstacle à ses mauvais desseins, il osa même les déclarer à la Reine sans aucun ménagement. Cliceria,