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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/28

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l’introduisoit pendant la nuit dans mon appartement. Quoique cette femme s’efforçât de diminuer une partie de l’affreuse situation dans laquelle se trouvoit Cliceria, mon esprit, toujours industrieux à me tourmenter, me la faisoit ressentir telle qu’elle étoit. Accablé de douleur, & ne pouvant rien pour adoucir les peines d’une Princesse qui m’étoit d’autant plus chère, que j’étois très-persuadé qu’elle ne devoit ses maux qu’à l’attachement qu’elle avoit toujours eu pour moi, je ne pouvois néanmoins les adoucir. Il est peut-être sans exemple que des Sujets, que j’avois traités plutôt en pere qu’en Roi, s’intéres-