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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/30

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ces que j’avois laissés dans mon Palais sous la conduite de leur Gouverneur, homme dont la probité m’étoit connue. Je redoutois, avec raison, les cruautés de cet ennemi de l’humanité : mais voici le dernier coup de sa perfidie.

La Reine, qui étoit enceinte lorsqu’on nous fit prisonniers, avoit caché, avec un soin extrême, l’état où elle étoit. Célinde, celle de ses femmes dans laquelle elle avoit le plus de confiance, s’offrit à la délivrer d’une Princesse qu’elle se disposoit de soustraire aux yeux du cruel Pencanaldon, lorsqu’il entra inopinément dans l’appartement de la Reine, où, se