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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/34

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secours pour la soutenir contre les poursuites de Pencanaldon, & l’aider en même tems à supporter ses peines, sans néanmoins oser se déclarer ouvertement, dans la crainte d’irriter son père.

Depuis long-tems Pencanaldon se proposoit l’union de la Princesse sa fille avec le Prince Corydon son neveu, qui lui faisoit assidument sa cour. Mais, quoiqu’Argiliane reconnût en lui des qualités bien supérieures aux autres Princes de son sang, l’aversion qu’elle conservoit pour la dépendance lui fit toujours éloigner cette union. Dans la crainte que le Roi son pere ne voulût un jour la contraindre, elle prit