Aller au contenu

Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

le Roi nourrissoit depuis long-tems ; mais s’appercevant enfin que rien ne pouvoit toucher le cœur d’Argiliane, il se borna à la supplier de lui conserver son estime, ajoutant qu’il mettroit toujours son bonheur & sa gloire à la mériter.

Ce fut après cette conversation que la Princesse conseilla à Célinde de voir le Prince Corydon, de lui vanter les charmes de la Princesse de Lydie, qui devoit être à la Cour de Pentaphile, Reine de Castora. Je sçais, dit Argiliane, qu’elle est d’une beauté ravissante, qu’elle a toutes les vertus dignes du Trône, & que Pentaphile lui destine le sien. Vous devez ensuite l’en-