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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/39

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mé de l’ouverture que Célinde lui fit d’une alliance qui pouvoit satisfaire ses desirs & remplir en même tems son ambition, puisqu’il se voyoit forcé de renoncer à celle d’Argiliane ; ces avantages, joints aux promesses qu’elle lui faisoit faire, achevèrent de le déterminer.

La Reine, charmée d’apprendre que Célinde eût si bien réussi dans sa négociation, m’envoya annoncer cette grande nouvelle. Célinde vint donc une nuit m’apprendre que Corydon s’engageoit de délivrer la Reine, & de la conduire dans les Etats de Pentaphile, aux conditions que je ratifierois le Traité que