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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/41

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positions qui, dans les circonstances où je me trouvois, me parurent fort avantageuses. Dénué de tout secours, & languissant depuis près de dix ans dans une captivité des plus cruelles, je consentis sans peine à tout ce qu’on voulut exiger de moi, & fis dire à la Reine que je lui donnois carte blanche, & la laissois maîtresse d’agir suivant les occasions qui s’offriroient, m’en rapportant entierement à sa prudence dans les différentes négociations qu’elle seroit obligée de faire, pour engager nos Alliés à lui fournir les secours nécessaires pour pouvoir rentrer dans mes Etats & en chasser les Troupes de Pencanaldon.