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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/6

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l’intéresser, ils continuerent leur route, & s’arrêterent sur les bords d’un Fleuve qui servoit de limites à deux Nations sujettes à de grandes révolutions. La Princesse, surprise de voir une foule de gens campés comme par bataillons, & dont les habillemens différens formoient une espéce de tableau assez singulier : que signifient ces déguisemens ? demanda Tramarine ; sans doute qu’on se prépare à jouer ici quelque Comédie, & qu’on a choisi cet endroit pour leur servir de théâtre.

Le Génie souriant de l’erreur de Tramarine, lui dit que les différens habillemens qu’elle remarquoit, ne servoient qu’à