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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/77

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venir la Princesse de sa foiblesse. L’Amour, qui étoit resté à ses pieds, lui demanda, d’un air passionné, ce qui pouvoit lui avoir causé un si grand effroi. Que craignez-vous de moi, disoit ce Dieu ? Regardez-moi comme un enfant qui vous adore & qui vous sera toujours soumis : mon intention ne sera jamais de vous faire du mal, écoutez Faveur, livrez-vous à ses conseils ; ce n’est, qu’en les suivant, que vous jouirez d’un bonheur parfait.

Brillante, attentive aux discours de l’Amour, n’osoit néanmoins jetter sur lui ses regards timides ; &, repassant dans sa mémoire les sages le-