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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/84

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de l’entretenir dans un air tempéré, & d’y répandre les parfums les plus exquis : les Jeux, les Ris, les Plaisirs, Faveur & Jouissance, suivirent la Princesse dans ce cabinet.

Faveur & Jouissance firent mille tendres adresses à Constance sur son heureux retour ; la gaieté ornoit toutes les actions de Jouissance, qui se flattoit, avec raison, que la réunion de sa compagne avec l’Amour, alloit enfin la faire triompher de son plus cruel ennemi. Car, avant que ce Dieu devînt sensible aux charmes de Brillante, quoique Jouissance fût presque toujours à sa suite, il arrivoit souvent par une fatalité qui la désespéroit,