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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/96

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voulu ne se plus séparer. Vous êtes venue troubler mon repos, disoit tendrement Brillante à la Princesse Tramarine ; depuis que je suis unie avec l’Amour, je croyois n’avoir jamais rien à desirer : j’ignorois entierement ce que peut le sang & l’amitié. Cependant, malgré le plaisir que je ressens en vous voyant, & celui que j’aurois de passer ma vie avec vous, je ne me sens ni la force de quitter l’Amour, ni le courage de vous suivre ; si vous pouviez habiter parmi nous, mon bonheur seroit complet ; du-moins, chère Tramarine, accordez-moi encore quelques jours, afin d’engager le Prince Verdoyant à me faire