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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/98

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char, & leur promit de leur être toujours fidelement attaché.

Cette réparation fut le premier chagrin que Brillante éprouva. Il la rendit quelque tems rêveuse, sans néanmoins lui donner de l’humeur : elle n’en avoit jamais, &, lorsqu’elle ressentoit de la douleur, ses plaintes étoient toujours tendres & touchantes ; mais l’Amour, pour dissiper sa tristesse, fit naître de nouveaux plaisirs. On prétend même que c’est de son union avec Brillante, qu’est née cette multitude de petits Amours folâtres ; & je serois assez porté à le croire.

Le Génie Verdoyant & Tra-