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comme gouvernement lâche, féroce et corrompu, ministère de la putréfaction, etc.
aux armes ! concluait l’affiche, aux armes !
citoyens et citoyennes
la parole est aux fusils ! ! !
![SCÉNES PITTORESQUES DE LA RÉVOLUTION DE 1953. LA GARDE DES BARRICADES](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/15/Robida_vingtieme_siecle_p329_1.jpg/440px-Robida_vingtieme_siecle_p329_1.jpg)
Hélène vit avec étonnement au bas de ce manifeste la signature de M. Ponto.
« Comment, s’écria-t-elle, vous signez des choses comme cela ! mais, mon cher tuteur, ces ministres que vous qualifiez d’ignobles, vous les aviez encore à dîner l’autre jour… et vous m’avez conduite la semaine dernière en soirée chez ce président de la Chambre que vous traitez de hideux personnage !
— Ma chère pupille ! vous n’avez donc aucun sens politique ? répondit M. Ponto, je signe cela comme trésorier du comité, cela ne m’empêche pas d’être bien avec ces ministres que je veux renverser…