Aller au contenu

Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

moyen de trouver la bénédiction. Ils pensent sans doute qu’il y en a une plus grande dans un ordre de choses que Dieu a établi, que dans celui qui n’est pas selon sa Parole : mais ils reconnaissent qu’il y a de la bénédiction partout où la Parole est prêchée, et partout où l’on s’unit par la foi, à Celui qui est la vie ; et ils sont bien loin de nier les bénédictions que le Seigneur a répandues sur les fidèles qui vivent encore au sein des Églises nationales. — Il est bon de ne pas nous laisser imputer gratuitement une prétention exagérée, que nous n’avons jamais eue.

Ensuite, je ferai observer en passant, qu’il faut être bien sûr de ce que l’on dit, lorsqu’on accuse si positivement de faire une œuvre toute humaine, et d’agir hors d’une entière dépendance de Dieu, des frères qui ne prennent pour règle de leur conduite dans la formation des Églises, que l’obéissance aux préceptes qu’ils trouvent dans la Parole de Dieu, et qui dans cette œuvre, ne s’appuient que sur son bras. — Nous verrons comment l’auteur fera sa preuve.

L’auteur prétend dans le même article (page 4) que « l’idée de faire des Églises, est le véritable obstacle au désir de tous, l’union des saints dans un seul corps. »

Le premier argument sur lequel il fonde cette assertion, est contenu dans une phrase un peu obscure, mais qui, expliquée par le reste de l’écrit, me semble dire que la dissidence ne peut pas réussir à réunir les enfans de Dieu, parce qu’elle est en partie une œuvre charnelle, dans laquelle on a dépassé